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Un nouvel « Instant Vinyle » sur Taylor Swift

La cabane au fond du jardin

Photo de Taylor Swift Photo : Beth Garrabrant

Taylor Swift, chacun en a forcément entendu parler. Chez Blues Actu Radio, avouons qu’on en avait une vague image de chanteuse pop qui remplit des stades avec des shows spectaculaires et de la musique que nous croyions destinée uniquement pour les jeunes.

C’est oublier qu’elle a débuté, il y a 18 ans (!), dans la country, et parmi ses 11 albums, nous vous proposons, pour ce numéro de l’Instant Vinyle, de plonger dans une nouvelle pépite.

TAYLOR SWIFT – L'INSTANT VINYLE DE BLUES ACTU RADIO – FOLKLORE : THE LONG POND STUDIO SESSIONS L'INSTANT VINYLE

C’est dans une cabane, au fond d’une forêt de l’Hudson Valley, que trois musiciens de la scène rock alternative et indie folk américaine se réunissent autour de Taylor Swift, pour enregistrer live les chansons du retour vers ses racines country. Découvrez « Folklore : The Long Pond Studio Session » avec Milena Dvorec, « Swiftie » londonienne de passage en France.Taylor Swift : chacun en a forcément entendu parler. Chez Blues Actu Radio, avouons qu’on en avait une vague image de chanteuse pop qui remplit des stades avec des shows spectaculaires et de la musique que nous croyions destinée uniquement pour les jeunes.C’est oublier qu’elle a débuté il y a 18 ans (!) dans la country, et parmi ses 11 albums, nous vous proposons, pour ce numéro de l’Instant Vinyle, de nous plonger dans une nouvelle pépite.Pendant le confinement, Taylor Swift retourne vers ses racines et enregistre 17 chansons très éloignées de la pop de ses précédents albums, en secret, à la grande surprise de ses fans et de sa maison de disques, mise au courant de la sortie de l’album seulement quelques heures avant son lancement en ligne !Piano et guitare prédominent, avec aux manettes Aaron Dessner (The National) et de Jack Antonoff (des Bleachers). Tout est fait à distance. L’inspiration de Taylor Swift explore de nouveaux thèmes dont le plus marquant est sans doute l’empathie, et le processus de création de l’album est étonnamment prolifique d’après les collaborateurs de la star. Se disant inspirée par Dylan (époque Freewheelin’) elle raconte des histoires avec des personnages autres qu’elle-même (un meurtrier, une fillette de sept ans avec un ami traumatisé, une vieille veuve rejetée, des alcooliques en convalescence, un triangle amoureux de personnages qui racontent une histoire à différents moments de leur vie), ce qui ouvre la porte à des chansons évoquant nostalgie, contemplation et romantisme, mais aussi dépression et dépendance.D’autre part, Taylor Swift se libère des préoccupations qui sont la règle habituelle dans ses créations : les questions comme "Comment cette chanson sonnera-t-elle dans un stade ? Comment cette chanson sonnera-t-elle à la radio ? » sont enfin oubliées le temps de cette parenthèse « Folklore », album authentique. A ce titre, Aaron Dessner dira : "il y a une humanité, une chaleur et une émotion brute palpables dans ces chansons. J'espère que vous les aimerez et qu’elles vous réconforteront autant que moi."Devant l’accueil positivement unanime de cet album, Taylor Swift en sortira d’ailleurs un autre dans la même veine (« Evermore ») et n’oubliera jamais d’inclure un moment « cabane au fond des bois » dans ses concerts ultérieurs.Si l’album original « Folklore » est excellent, on peut lui reprocher un son très « produit » (« chamber pop » « dream pop » diront certains). Or, dès que le confinement prend fin, Taylor Swift a l’idée de réenregistrer live en studio toutes les chansons de « Folklore » (devant les caméras mais sans public).Et là, c’est un petit miracle : la magie opère dans cette nouvelle version « Long Pond Studio Sessions » dépouillée, intime (seulement 3 musiciens) qui sonne bien plus « roots ». Face à la chanteuse, vêtue d’une immense chemise à carreaux, souriante, sereine, décontractée, on a envie de dire « Chapeau (Stetson) l’artiste ! ».

C’est pendant le confinement que Taylor Swift retourne vers ses racines et enregistre 17 chansons très éloignées de la pop de ses précédents albums. Le disque est enregistré en secret, à la grande surprise de ses fans et de sa maison de disques, mise au courant de la sortie de l’album seulement quelques heures avant son lancement en ligne !

Piano et guitare prédominent, avec aux manettes Aaron Dessner (The National) et de Jack Antonoff (Bleachers). Tout est fait à distance. L’inspiration de Taylor Swift explore de nouveaux thèmes dont le plus marquant est sans doute l’empathie, et le processus de création de l’album est étonnamment prolifique d’après les collaborateurs de la star. Se disant inspirée par Dylan (époque Freewheelin’) elle raconte des histoires avec des personnages autres qu’elle-même (un meurtrier, une fillette de sept ans avec un ami traumatisé, une vieille veuve rejetée, des alcooliques en convalescence, un triangle amoureux de personnages qui racontent une histoire à différents moments de leur vie), ce qui ouvre la porte à des chansons évoquant nostalgie, contemplation et romantisme, mais aussi dépression et dépendance.

D’autre part, Taylor Swift se libère des préoccupations qui sont la règle habituelle dans ses créations : les questions comme « Comment cette chanson sonnera-t-elle dans un stade ? Comment cette chanson sonnera-t-elle à la radio ? » sont enfin oubliées le temps de cet album authentique. A ce titre, Aaron Dessner dira : « Il y a une humanité, une chaleur et une émotion brute palpables dans ces chansons. J’espère que vous les aimerez et qu’elles vous réconforteront autant que moi.»

Devant l’accueil positivement unanime de cet album, Taylor Swift en sortira d’ailleurs un autre dans la même veine (« Evermore ») et n’oubliera jamais d’inclure un moment « cabane au fond des bois » dans ses concerts ultérieurs.

Si l’album original « Folklore » est excellent, on peut lui reprocher un son très « produit » (« chamber pop » « dream pop » diront certains). Or, dès que le confinement prend fin, Taylor Swift a l’idée de réenregistrer live en studio toutes les chansons de « Folklore » (devant les caméras mais sans public).

Et là, c’est un petit miracle : la magie opère dans cette nouvelle version dépouillée, intime (seulement 3 musiciens) qui sonne bien plus roots. Face à la chanteuse, vêtue d’une immense chemise à carreaux, souriante, sereine, décontractée, on a envie de dire « Chapeau (Stetson) l’artiste ! ».


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